top of page

BLOGS

Search


Meet our candidates: Isabelle Blanchot est notre co-tête de liste aux Elections consulaires, l'élection municipale des Français.e.s de l'étranger (21 au 26 mai vote en ligne ou 30 mai dans l'isoloir). Isabelle vous présente son parcours et la nécessité de s'engager en politique aujourd'hui.


En cette décennie 2020, pourquoi s’engager en politique?


Je suis née en 1970, à une époque où la politique faisait partie intégrante de la citoyenneté, et je me souviens des discussions enflammées au lycée et à l'université. Aujourd’hui, la défiance envers les politiques s’est généralisée et les extrêmes, qui semblent parler plus 'vrai', sont dangereusement plus populaires. Pourtant, la politique est le socle de notre démocratie, et si nous acceptons, comme le suggère Aristote, que “l'homme est un animal politique”, s’engager en politique implique a minima de faire son devoir de citoyen.ne, en prenant part aux élections.

Vous n'êtes pas obligés d'adhérer à toutes les idées, ni même à un parti, mais la préservation de la planète passe aussi par la protection de la démocratie, car elle aussi est fragile. On voit les dégâts que des leaders extrémistes tels que Bolsonaro ou Trump peuvent faire à l'écologie. Je pense également au Brexit, c’est-à-dire un changement de direction drastique et permanent du pays, qui a été décidé par les plus de 65 ans : 90% d'entre eux ont voté, contre 64% des jeunes. S’inscrire et voter, c’est préserver la démocratie.

Le deuxième niveau d’engagement en politique, c’est de rejoindre en tant que sympathisant ou adhérent un parti. C’est la décision que j’ai prise il y a 5 ans, tout d’abord avec le Women’s Equality Party et maintenant avec EELV, car pour mettre en place des changements durables, il faut les inscrire au cœur du monde politique, en faisant évoluer les lois, et les institutions.


Bien sûr, les manifestations spectaculaires d’XR (dont je fais également partie), les discours de Greta entre autres, réveillent les consciences, et créent la pression nécessaire pour forcer les politiques à ne plus ignorer la situation écologique.


Bien sûr, les fantastiques initiatives des Climat’Optimistes ou les innovations telles que celles de Green Big sont indispensables pour sauver la planète.

Mais avoir des élu.e.s représentant à 100% l’agenda écologique lui donne une voix plus importante encore. Les Verts allemands ont remporté une élection régionale avec 32% des votes. Les Verts européens ont fait 13,5 % aux dernières élections et au Royaume-Uni, la liste EELV a obtenu 22% aux élections européennes de 2019.


Localement, nous avons une forte chance d’avoir des conseiller.e.s consulaires aux élections du 30 mai. Les élections consulaires sont importantes car les conseillers consulaires sont vos représentants locaux qui protègent vos droits. Pour preuve, des jeunes Français inscrits dans des universités du Québec ont monté une liste pour l’élection des conseiller.e.s consulaires, afin de faire écho à leurs difficultés liées à la situation sanitaire et à la hausse des frais de scolarité.

Comme je le disais au début, à EELV UK, nous sommes motivés par l’action : l'année dernière, nous organisions des cafés écolos, des cours de permaculture et des nettoyage de canaux. Cette année, nous démarrons des Ateliers participatifs sur la lutte contre les changements climatiques, les discriminations faites aux femmes, ou encore l’écocitoyenneté. Ces ateliers en trois volets ont pour but de développer des idées et plans d’actions locaux que nous mettrons en place dès juin 2021.

Pour résumer, n’ignorez pas l’engagement politique en plus de l’engagement professionnel ou associatif :

  • en votant aux élections consulaires du 30 mai, en ligne, à l'urne ou par procuration ;

  • en adhérant à un parti ;

  • ou en venant aux ateliers participatifs qui vont débuter le 19 avril.


Isabelle Blanchot

Co-tête de liste EELV UK aux Elections consulaires 2021


130 views0 comments

Meet our candidates: Frédéric Fournier est candidat aux Elections consulaires, l'élection municipale des Français.e.s de l'étranger (21 au 26 mai vote en ligne ou 30 mai dans l'isoloir). Conseiller sortant, Frédéric vous partage son expérience de la vie consulaire.


Lors d’une récente réunion consulaire, un élu remarquait que la vie associative des Français.e.s du Royaume-Uni était - je cite - “moribonde”. Le terme est excessif. D’une part, nos responsables associatifs ont comme tous le monde appris à utiliser les outils de visioconférence. D’autre part, notre Fédération des Associations Françaises de Grande-Bretagne a maintenu la flamme en organisant des rencontres régulières. Des initiatives originales ont même vu le jour, comme la déclamation de poèmes en ligne ou la fabrication de cocardes tricolores.


Un dispositif public qui ne joue pas son rôle

Il y a quatre ans, le Gouvernement lançait le dispositif de Soutien Associatif des Français de l'Etranger (STAFE), qui vise à financer la vie associative. Une intension louable venant en remplacement des fameuses réserves parlementaires ouvertes à tous les clientélismes. Pourtant, quatre ans après, le bilan est décevant. Alors qu’au Royaume-Uni jusqu’à dix projets associatifs par an pourraient être financés, seulement trois ont été retenus pour cette année 2021.


Un résultat dérisoire au regard de l’importance de la communauté française. Des dossiers trop lourds à monter ? Des associations mal informées ? Une obscure commission à Paris qui invalide des projets sans rien connaitre de la situation sur place ? Un peu de tout cela.


Non, la vie associative n’est pas moribonde mais seulement anesthésiée. Il est regrettable que la puissance publique n’ait rien fait pour la tirer de là.


Frédéric Fournier

Conseiller consulaire sortant

Candidat EELV aux Elections consulaires 2021

26 views0 comments

Meet our candidates: Frédéric Fournier est candidat aux Elections consulaires, l'élection municipale des Français.e.s de l'étranger (21 au 26 mai vote en ligne ou 30 mai dans l'isoloir). Conseiller sortant, Frédéric vous partage son expérience de la vie consulaire.


Au cours de ces 15 dernières années en tant que membre associatif puis en tant que parent et enfin qu’élu, j’ai participé à une petite dizaine de réunions du plan école. Les mots enfants, bien-être, écologie et République y sont rarement prononcés !


Le 3 juin 2019 se tenait à l’Institut Français la dernière réunion du comité de pilotage du Plan École, avant que la crise sanitaire de la Covid-19 ne nous prive de ces rencontres. L'objectif du Plan Ecole est d'anticiper les besoins éducatifs de la communauté française à l'étranger. Y sont associés l'ensemble des acteurs de l'éducation française en Grande-Bretagne : parlementaires, services culturels et éducatifs de l’Ambassade, Consulat, direction des lycées, collèges, écoles primaires (en gestion directe, homologuées, associées ou privées), associations de parents d’élèves, syndicats d’enseignant.e.s, élu.e.s consulaires et représentant.e.s associatifs.


L’on parle bien peu d’éducation dans un Plan École, mais l’on y entend beaucoup de chiffres. Ainsi, le Lycée Charles de Gaulle a perdu 600 élèves en 4 ans. Ce n’est pas un mal. L’Office for Standards in Education, Children’s Services and Skills (Ofsted) - organisme britannique qui contrôle la qualité des établissements d'enseignement - avait un temps menacé de le fermer pour cause de surpopulation ! Plus gênant ce “réservoir” d'élèves de South Kensington ne s’est pas déversé sur les autres établissements qui, eux, manquent d’élèves pour “équilibrer leurs comptes”.


Une hausse des frais d'inscription de 6% par an

Les listes d’attentes ont fondu. Alors que dans les années 2000 il était presque impossible de faire inscrire un nouvel élève sauf pour quelques parents au carnet d’adresse bien rempli, il y a maintenant de la place partout. On quitte Londres ou l’on n’y vient plus. Les professeur.e.s comme les familles. C’est la faute au Brexit et depuis un an à la Covid-19. Ah, ces chères listes d’attentes ! Elles ont permis pendant des années aux établissements de pratiquer des augmentations vertigineuses des frais d’inscription, quasi systématiquement de 6% par an, excluant de fait les classes populaires et moyennes d’une éducation française au Royaume-Uni. Comptez aujourd'hui £ 13 000 en moyenne pour une année au Lycée International de Wembley (lunch included!).


Certains ont comme un regret de ces années de vaches grasses. Il faut donc aujourd’hui faire du “remplissage”, développer notre “marque”, mettre en avant nos “avantages concurrentiels”, aller chercher le chaland chez les Anglais puisque après le Brexit “certains voudront garder un lien avec l’Europe”, sans oublier les Américains ou les Asiatiques. Rien, rien par contre n’est proposé pour les quelques dizaines de milliers d’enfants français et francophones qui ne fréquentent pas les écoles françaises faute de moyens. Rien non plus n’est dit sur la lourdeur des cartables, la lourdeur des programmes, les longs trajets pour rejoindre South Kensington, les menus dans les cantines, le bien-être des enfants…


L'écologie, la grande oubliée

Quand à l’écologie, vous n’y pensez pas mon cher Monsieur ! Alors que je proposais un jour de verdir nos établissements, certains pensaient que je parlais de refaire les peintures ! Durant ces quelques 2h30 que durent ces grandes messes, le mot de République n’est pas non plus prononcé. Et pourtant, quand elle le veut, la République le peut. En 2001, la gauche a instauré les programmes Français Langue Maternelle (FLAM), offrant un financement à des structures associatives afin de permettre aux enfants de rester en contact avec la langue française dans un cadre périscolaire. Les quelques 4 300 élèves fréquentant ces 55 écoles FLAM au Royaume-Uni en font aujourd’hui le premier réseau mondial de soutien à la langue française auprès des jeunes enfants.


En ce printemps 2021, l’humeur n’est plus à la prospective. On anticipe des fermetures de classe à la rentrée. Il est à craindre qu’en septembre, les discussions porteront plus sur le droit du travail que le droit des enfants. Il est grand temps de déconfiner le Plan Ecole et de tout remettre à plat !


Nous proposons :

  • La labellisation de tous les établissements en démarche de développement durable (E3D) ;

  • Le renforcement des dispositifs éducatifs accompagnant la prise d’initiative et la sensibilisation à l’écologie.


Frédéric Fournier

Conseiller consulaire sortant

Candidat EELV aux Elections consulaires 2021



37 views0 comments
bottom of page